samedi 19 septembre 2009

Blacks - Whites - Gray



Selon l'ancien président Jimmy Carter, l' "animosité envers Obama est très largement due au fait qu'il est un homme noir". Usant de son expérience de Démocrate du sud des Etats-Unis, Carter affirme que nombre d'Américains blancs continuent à voir un homme noir comme "incapable diriger le pays".

De fait, des insultes racistes sortent régulièrement du camp Républicain. Pour autant, qualifier les critiques du président de racistes est un raccourci que n'apprécieront pas certains opposants. C'est un pavé dans la marre lancé par Carter, et à n'en pas douter, une manière habile pour étouffer l'opposition à la réforme du système de santé Américain.

Pour Charles M. Blow, du New York Times, le racisme a de nombreuses formes, et l'une d'entre elles est de pouvoir "justifier des sentiments négatifs envers les noirs par des arguments autres que racistes". En d'autres termes, on peut s'opposer aux réformes de l'administration Obama à cause de préjugés, conscients ou pas ; mais tous les opposants aux réformes ne le font pas par racisme pour autant.
Dans ce cas, comment savoir si l'on est réellement raciste? Dans l'Amérique d'aujourd'hui, il n'y a plus de noirs ou de blancs, il n'y a plus que des gris.

The New York Times: Here We Go Again, par Charles M. Blow.
The New York Times: The Scourge Persists , par Bob Herbert.

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