A souligner en particulier: l'album d'Anthony Suau sur les victimes de la crise des subprimes en Floride.
Le site: FacingChanges.Org
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Le logiciel "néolibéral" est toujours le seul présenté comme légitime, malgré ses échecs patents. Fondé sur un paradigme qui présuppose l'efficience des marchés notamment financiers, il prône de réduire les dépenses publiques, de privatiser les services publics, de flexibiliser le marché du travail, de libéraliser le commerce, les services financiers et les marchés de capitaux, d'accroître la concurrence en tout temps et en tout lieu...[...] Ces mesures sont irresponsables d'un point de vue politique et social, et même au strict plan économique, puisqu'elles vont maintenir les pays européens dans la récession. [...] En tant qu'économistes, nous sommes atterrés de voir que ces politiques sont toujours à l'ordre du jour et que leurs fondements théoriques ne sont pas publiquement remis en cause.[Notons que cette analyse est, dans ses grandes lignes, partagée par les prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz et Paul Krugman]
Le refus de travailler plus longtemps n'est rien d'autre que l'expression de la lassitude voire du désarroi face au travail lui-même tel qu'il est vécu dans notre pays. Cela vient des évolutions récentes et se nourrit de l'ambiguïté des courants philosophiques qui ont construit notre pensée au fil de l'histoire. [...] D'un côté, les pays libéraux, où chacun doit par son travail faire prospérer ses talents. [...] De l'autre, une conception plus nuancée dont la France est le pays emblématique où cohabitent vision critique et principe de réalité avec, pour chaque individu, une position qui dépend de sa situation face à l'emploi. [...] Le travail doit redevenir pour le plus grand nombre l'un des pôles enrichissants de la vie personnelle. Lorsqu'on juge que "la vraie vie est ailleurs", et c'est souvent le cas, le travail est un échec et l'on souhaite s'en libérer le plus tôt possible. Le véritable projet pour demain, c'est de refonder le travail comme acte créateur pour tous, parfois même source de bonheur comme contrepartie de l'effort et de l'abnégation qu'il nécessite.
The man who speaks of the enemy is the enemy himself.Bertolt Brecht
"Il est d'une importance cruciale que la majorité écrasante des Américains demeure fidèle à ce qu'il y a de meilleur en nous : une croyance en la tolérance religieuse, une idée claire de l'identité de nos ennemis"
[Verse one]
Pay no attention to the people in the street
Crying out for accountability
Make a joke of what we believe
Say we don’t matter ’cause you disagree
Pretend you’re kings, sit on your throne
Look down your nose at the peasants below
I’ve got some news, we’re taking names
We’re waiting now for the judgment day
[Chorus]
I am America, one voice, united we stand
I am America, one hope to heal our land
There is still work that must be done
I will not rest until we’ve won
I am America
[Verse Two]
You preach your tolerance, but lecture me
Is there no end to your own hypocrisy
Your god is power, you have no shame
Your only interest is political gain
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You hide your eyes and refuse to listen
You play your games and abuse the system
You stuff your pockets while Rome is burning
I’ve got a feeling that the tide is turning
[Chorus]
I am America, one voice, united we stand
I am America, one hope to heal our land
I will not give up on this fight
I will not fade into the light, I am America
[Bridge]
You stuff your pockets while Rome is burning
I’ve got a feeling that the tide is turning
[Chorus]
I am America, one voice, united we stand
I am America, one hope to heal our land
[Chorus]
I am America, one voice, united we stand
I am America, one hope to heal our land
I will not give up on this fight
I will not fade into the night, I am America
We the People of the United States, in Order to form a more perfect Union, establish Justice, insure domestic Tranquility, provide for the common defence, promote the general Welfare, and secure the Blessings of Liberty to ourselves and our Posterity, do ordain and establish this Constitution for the United States of America.
We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness.
Ainsi, puisque le choix de certains événements et l'importance qui leur est accordée signalent inévitablement le parti pris de l'historien, je préfère tenter de dire l'histoire de la découverte de l'Amérique du point de vue des Arawaks, l'histoire de la Constitution du point de vue des esclaves, celle d'Andrew Jackson vue par les Cherokees, la guerre de Sécession par les Irlandais de New-York, celle contre le Mexique par les déserteurs de l'armée de Scott, l'essor industriel à travers le regard d'une jeune femme des ateliers textiles de Lowell, la guerre hispano-américaine à travers celui des Cubains, la conquête des Philippines telle qu'en témoignent les soldats noirs de Luson, l'Âge d'or par les fermiers du Sud, la Première Guerre mondiale par les socialistes et la suivante par les pacifistes, le New Deal par les Noirs de Harlem, l'impérialisme américain de l'après-guerre par les péons d'Amérique latine, etc.
Tous ces livres d'histoire américaine qui se focalisent sur les Pères Fondateurs et sur les présidents successifs pèsent lourdement sur la capacité d'action du citoyen ordinaire. Ils suggèrent qu'en temps de crise il nous faut chercher un sauveur : les Pères Fondateurs pour la Révolution, Lincoln pour la sortie de l'esclavage, Roosevelt pour la Grande Dépression, Carter pour la guerre du Vietnam et le scandale du Watergate. En revanche, entre les crises, tout va pour le mieux et il faut nous contenter du retour à la normale.